Naissance et décès

2 juillet 1876 à Exeter (Ontario) au Canada – 17 avril 1933 à Montréal (Québec) au Canada 

Domaine d’études

Physique (électromagnétisme)

Lieux principaux des travaux

Université McGill 

En bref 

La physicienne Harriet Brooks a été la première femme à obtenir une maîtrise de l’Université McGill en 1901. Elle a aussi été la première femme physicienne nucléaire au Canada et la première à recevoir un diplôme d’études supérieures en électromagnétisme. Au cours de sa carrière, elle a travaillé avec le physicien de renom Ernest Rutherford.  

Harriet Brooks s’est intéressée à des transformations radioactives qu’on considère très complexes aujourd’hui. À travers ses recherches, elle a découvert que différents isotopes du radon sont produits à partir de la désintégration du thorium, du radium et de l’actinium. Ces trois isotopes du radon subissent différentes séries de transformations avant d’atteindre un isotope stable. 

Ses travaux sur le radon sont le point de départ des recherches de Rutherford sur la décomposition radioactive. Elle a, d’ailleurs, co-écrit le premier article sur le sujet. Cependant, sa réelle contribution est grandement négligée. Pour l’écriture du deuxième article, elle est considérée seulement comme « contributrice ». Elle n’est pas non plus considérée lorsqu’Ernest Rutherford gagne le prix Nobel de chimie en 1908. 

Bibliographie sélective 

RAYNER-CANHAM, Marelene F. et Geoffrey W. RAYNER-CANHAM. Harriet Brooks : Pioneer Nuclear Scientist. Montréal, McGill University Press, 1992, 168 p.  

« Harriet Brooks Pitcher 1876-1933 ». Canada Science and Technology Museum. https://web.archive.org/web/20140804095717/http://www.sciencetech.technomuses.ca/ENGLISH/about/hallfame/u_i31_e.cfm, consulté le 9 mai 2021.  

Droit d’auteur de l’image :