Naissance et décès
10 mai 1900 à Wendover au Royaume-Uni – 7 décembre 1979 à Cambridge, Massachusetts, États-Unis
Domaine d’études
Astronomie
Lieux principaux des travaux
Directrice du département d’astronomie à l’Harvard Observatory, Massachusets, États-Unis
En bref
Les travaux de l’astronome Cecilia Payne-Gaposchkin, initialement réfutés par de nombreux astronomes, sont longtemps restés dans l’ombre. Malgré cela, son apport à la science est irréfutable. Ses recherches ont notamment permis de changer le paradigme de l’époque sur la conception de l’Univers.
De manière précise, elle a démontré que toutes les étoiles de toutes les classes étaient chimiquement semblables. Seul le degré d’ionisation de leurs atomes différait. En s’appuyant sur les théories astrophysiques stellaires de l’époque, elle a calculé l’abondance relative des éléments dans les atmosphères stellaires. Les résultats obtenus ont été surprenants. Elle découvre qu’autant sur terre que dans les atmosphères stellaires, les atomes de silicium, de carbone et de métaux communs se retrouvent pratiquement dans les mêmes abondances relatives. Elle note aussi que l’hélium et l’hydrogène sont plus abondants dans les étoiles. Payne-Gaposchkin conclut finalement que les atmosphères stellaires sont principalement composées d’hydrogène et d’hélium.
En plus de ses accomplissements scientifiques, elle devient en 1956 la première femme à diriger le département d’astronomie de l’Université d’Harvard.
Bibliographie sélective
WAYNE, Tiffany. American Women of Science since 1990. Santa Barbara, ABC-CLIO, 2011, 2v.
ALDRICH KIDWELL, Peggy. « Three Women of American Astronomy ». American Scientist, 78,3 (1990), p. 244-251.
« A Brief History of the Harvard College Observatory ». Harvard University. https://astronomy.fas.harvard.edu/history, consulté le 15 avril 2021.
FABBIANO, Giuseppina. «The woman who explained the stars». Nature, 578 (2020), p.509-510.
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